Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

This is Culture

this-is-culture

Tunisie : 27ème édition du festival de cinéma de Carthage

Tunisie : 27ème édition du festival de cinéma de Carthage

Tunisie

Les 27es Journées cinématographiques de Carthage (JCC), qui fêtent leur cinquantième anniversaire cette année, se sont ouvertes vendredi soir dans une ambiance festive, mais sous haute sécurité.

Le festival qui marque également son cinquantième anniversaire est réservé aux réalisateurs arabes et africains. Un rendez-vous culturel majeur en Tunisie, selon Brahim Letaief, directeur des JCC.

‘’On est à la vingt septième édition mais on fête le cinquantième anniversaire. Et le cinquantième, c’est aussi un retour sur la mémoire. Un retour sur ce qu’ont vécu les journées cinématographiques de Carthage de meilleur et de pire en terme de cinématographie arabe africaine.‘’

Les salles de cinéma projetant les films en compétition sont généralement prises d’assaut pendant le festival, qui durera jusqu’au 5 novembre. Le festival est marqué par la présence des vedettes comme la Tunisienne Dorra Zarrouk et l‘Égyptien Gamil Rateb qui ont défilé sur le tapis rouge du Palais des congrès à Tunis.

‘’On retrouve Michel Khleifi. On retrouve Idrissa Ouedraogo. On retrouve la famille de Youssef Chahine qui est là. Les acteurs qui ont joué avec Youssef Chahine. C’est ça pour moi le festival donc retour sur la mémoire. Parce qu’un peuple qui n’a pas de mémoire… (c’est) Un peuple ne peut pas construire son avenir.‘’

La compétition officielle compte 68 films, dont 18 longs-métrages parmi lesquels, ceux traitant des questions sur le terrorisme. Cette année encore, des projections seront programmées dans des prisons. Une course à l’excellence.

‘’Il y a une course maintenant. Il y a une guerre aussi entre les festivals. Une guerre sympathique, c’est-à-dire que pour avoir un maximum d’avant-premières ; et nous notre travail en tant qu’organisateurs, c’est de pouvoir gratifier ce public magnifique d’avant-premières arabes et Africaines au moins.‘’

La sécurité a été renforcée à l’intérieur et aux alentours du site. L’an dernier, pendant les JCC, un kamikaze tunisien s‘était fait exploser dans un bus de la garde présidentielle en plein cœur de Tunis, tuant 12 de ses agents à quelques centaines de mètres des principaux sites du festival.

Le festival a aussi besoin de stabilité, ne disposant pas “de bureaux permanents ou d’une équipe permanente”. “On ne peut pas continuer à préparer un grand festival” avec les conditions actuelles, a prévenu M. Letaief.

Voir plus