Burundi
La Fédération internationale des droits de l’homme a condamné la suspension de cinq ONG de défense des droits humains par le gouvernement du Burundi.
Lundi dernier, le Ministère de l’Intérieur et de la Formation patriotique a publié une ordonnance suspendant provisoirement certaines associations .Il s’agit de SOS -torture Burundi, la Ligue burundaise des droits de l’homme “ITIEKA”, la Coalixion burundaise pour la CPI,l’Union burundaise des journalistes et la Coalixion de la société civile pour le monitoring électoral.
Le gouvernement du Burundia accuse ces organisations “d’attiser la haine et de ternir l’image du pays” notamment.
Le gouvernement a en outre, déclaré que ces ONG ont “participé à des activités à même de porter atteinteà la sécurité de l’Etat”.
Pour la FIDH ces suspensions sont à même de favoriser “de graves violations des droits de l’homme” dans un pays qui a récemment, notifié à l’ONU de sa décision de se retirer de la Cour pénale internationale.
Les ONG de défense des droits humains ont souvent été critriques envers le gouvernement burundais. Le désaccord porte sur la gestion de crise politique actuelle, consécutive à la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat.
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