Pollution de l'air
Selon l’Organisation météorologique mondiale, la concentration globale en dioxyde de carbone a dépassé le seuil symbolique de 400 parties par seconde pour la première fois l’année dernière.
« Sa durée de vie est très longue et il y a quelques études scientifiques qui estiment que le retour à des niveaux pré-industriels peut prendre des dizaines de milliers d’années. Il est donc urgent que nous commencions à réduire les émissions de dioxyde de carbone », a indiqué le secrétaire général de l’OMM Petteri Taalas.
Le seuil de 400 parties par million se situe 40 % au-dessus des niveaux enregistrés avant la révolution industrielle du XIXe siècle. Paradoxalement, cette mauvaise nouvelle intervient alors que plus de 200 gouvernements ont paraphé un accord destiné à freiner les émissions des gaz à effets de serre.
« Je pense que la question clé est de s’appuyer sur la volonté politique et de prendre des mesures concrètes si nous voulons atteindre ce niveau d’1,5 degré, a-t-il déclaré en conférence de presse. Dans tous les cas, nous allons atteindre assez rapidement les 2 degrés de réchauffement si nous ne changeons pas de comportement. Et pour l’instant, nous n’avons pas encore pris cette direction en termes pratiques ».
À côté des causes humaines du réchauffement de la planète, les scientifiques émettent aussi l’hypothèse que ce niveau record de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a été favorisé par le phénomène El Niño, qui a particulièrement balayé la partie orientale de l’Océan Pacifique.
Aller à la video
PAM : 466 millions d’enfants bénéficient d'alimentation scolaire
02:04
Centrafrique : les Casques bleus de la MINUSCA engagés sur le front sanitaire
01:32
Un nouveau rapport de l'ONU incrimine la RDC, le Rwanda et M23
01:05
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, Guterres appelle à la justice climatique
01:33
République centrafricaine : campagne de sécurité routière de la MINUSCA
01:08
ONU : les coupes budgétaires américaines menacent les missions de paix