Ethiopie
Les autorités ont annoncé ce jeudi avoir procédé à l’arrestation de plus de 1.500 personnes depuis l’instauration de l‘état d’urgence le 9 octobre dernier qui a d’ailleurs été reconduit le même jour.
Selon Addis-Abeba, 1.120 personnes ont été arrêtées dans les villes de Shashemene et West Arsi au sud de la capitale, dans le cadre d’une enquête pour “violences” et “dommages matériels” dans cette région.
302 personnes ont également été arrêtées dans la ville de Guji, 110 dans la zone de Kelem Wolega et des centaines d’armes “dérobées” par les manifestants ont été saisies.
Une cinquantaine de commerçants et enseignants ont également été interpellés dans les villes de Gondar et Bahir Dar en région Amhara (nord), selon le même communiqué, pour “déni de service consécutif à la fermeture de leurs commerces” et “appel à la grève”.
L’Ethiopie est secouée par un vaste mouvement de contestation antigouvernementale dirigé par les communautés Oromo et Ahmara qui dénoncent entre autres la domination sans partage de la coalition au pouvoir depuis 25 ans, et ce qu’ils estiment être une sur-représentation de la minorité des Tigréens aux postes-clés au sein du gouvernement et des forces de sécurité.
Oromo et Ahmara représentent les deux principales ethnies du pays et forment plus de 60 % de la population en Ethiopie.
00:47
Guinée : la junte militaire dissout le gouvernement
01:50
Tchad : retour d'exil de Succès Masra, rejeté par l'opposition ?
01:15
Tunisie : 2 figures de l'opposition remises en liberté
01:14
Libye : le Parlement de l'Est suspend Bachagha comme Premier ministre
Aller à la video
Addis Abeba et les rebelles Oromo entament des pourparlers à Zanzibar
02:30
Soudan : "Généraux, craignez Dieu !"