Nigéria
Après la libération de 21 lycéennesde Chibok, le gouvernement nigérian s’est fixé pour objectif de libérer 83 autres. Problème, plus de 100 parmi les filles kidnappées refusent catégoriquement de quitter les islamistes, selon le responsable du Chibok Development Association.
M. Pogu Bitrus a dit à l’Agence Associated Press que les filles seraient radicalisées par Boko Haram. Pis, elles ont été forcées à marier des ‘‘terroristes’‘, et ont ‘‘conçu des enfants avec eux’‘. Tout cela constitue la raison de leur rechignement à rentrer chez elles.
Il a par ailleurs suggéré que les 21 filles libérées, il y a une semaine, fassent leurs études à l‘étranger, car elles pourraient être stigmatisées.
Une douzaine de filles se sont échappées et une autre douzaine serait morte en captivité, a renchéri le leader communautaire.
#Nigeria: Chibok families reunited with 21 girls released by #BokoHaram. Many still in captivity https://t.co/eFOep7HjAm via
— UNICEF (UNICEF) 17 octobre 2016guardian
Des réticences qui ne vont sûrement pas plaire aux familles qui espèrent revoir leurs filles kidnappées depuis avril 2014. Aucune autre source officielle n’a confirmé ou infirmé cette information.
Toutefois, des sources anonymes proches de la chaîne américaine ABC, ont indiqué que des négociateurs en contact avec le groupe Boko avaient affirmé que 100 des jeunes filles ne veulent plus retourner chez elles.
Les autorités nigérianes ont démenti avoir payé une rançon ou échangé les 21 filles libérées contre quatre commandants de Boko Haram.
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