Union africaine
Le document engage l’ensemble des pays membres à protéger leur environnement, mais aussi à prévenir et réprimer la criminalité en mer, ainsi que les trafics d‘êtres humains, d’armes ou de drogues.
« Il me plaît de saluer la mobilisation du continent en faveur d’un engagement à long terme et d’une réponse collective efficace à travers l‘élaboration du projet de charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritime », s’est enthousiasmé Idriss Déby, le président en exercice de l’UA.
La charte pour la sécurité maritime en Afrique est censée être contraignante pour l’ensemble des États membres. Cependant, elle doit au préalable être ratifiée par un minimum de 15 pays avant d’entrer en vigueur.
La signature de ce document intervient dans un contexte où le centre névralgique de la piraterie maritime semble s‘être déplacé des côtes orientales du continent vers le Golfe de Guinée.
Les États côtiers d’Afrique de l’Ouest qui tirent 20% de leurs budgets des recettes maritimes perdent environ 1,3 milliard de dollars chaque année du fait de la pêche illicite d’après l’ONG Justice Foundation.
Le sommet de Lomé s’est tenu trois ans après celui de juin 2013 à Yaoundé au Cameroun où les pays de la CEDEAO, la CEEAC et les pays du Golfe de Guinée se sont rencontrés sous l‘égide du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter des questions de piraterie maritime dans la région.
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