Kenya
Ils ont poussé les autorités à retirer un projet de loi considéré comme liberticide.
Dans le texte proposé, le gouvernement entendait renforcer l’influence de la Kenya Film and Classification Board (KFCB), l’instance de régulation du secteur.
Il était prévu que les producteurs nationaux fassent valider toutes les vidéos même celles postées sur des sites web ou des réseaux sociaux.
Une autre disposition était d’inviter les forces de l’ordre à assister au tournage de toutes les scènes d’un vidéogramme. Si le texte avait été adopté, les policiers auraient pu être amenés à suspendre la production d’une scène si, à leur avis, elle était contraire à la réglementation.
Un arsenal officiellement destiné à préserver les bonnes mœurs, selon le directeur de la KFCB Ezekiel Mutua.
“Notre principal objectif est de protéger nos enfants contre des contenus choquants. Je pense que nous sérions en train de nous mentir à nous-mêmes si nous disons qu’il n’y a pas de mauvais contenus dans les médias et qu’il faudrait laisser les parents faire. Le gouvernement a l’obligation d‘édicter des règles que vont suivre les acteurs du secteur”.
Un point de vue qui n’a pas convaincu les professionnels du cinéma pas dans un pays où la télévision d‘État elle-même n’hésite pas à programmer des séries sud-américaines qui ne se plient traditionnellement pas aux règles de programmation propres au Kenya .
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