Afrique du Sud
Alors qu’il est confronté à la justice, il appelle à une manifestation anti-Zuma le 2 novembre prochain.
Le leader des combattants pour la liberté économique, EEF, s’insurge contre le management du président sud-africain et de l’ANC qu’il accuse de couvrir des « magouilles » en référence à l’affaire Gupta. « C’est une république bananière, s’est insurgé Julius Malema. C’est fini. Quelqu’un qui pense que l’ANC va sauver ce pays se ment à lui-même. C’est fini. L’ANC est fini, et par conséquent le pays s’est effondré. »
L’appel à la mobilisation contre le président Zuma intervient alors que la justice sud-africaine a décidé de poursuivre Julius Malema. Le procureur général l’accuse d’avoir « incité à commettre des crimes d’effraction » lorsqu’il a demandé à ses partisans d’occuper des terres agricoles non exploitées en Afrique du Sud.
« Il n’y a pas de dirigeants dans le pays, regrette Malema. Les dirigeants ce sont la famille Gupta. La famille Gupta dit au procureur général Shaun Abrahams : faites-le payer. ‘Hey président, de quoi l’accusez vous. L’accusation de cette unité sans scrupules ne tient pas la route’, fait Abrahams. Trouvez autre chose lui répond Zuma. Faites-le payer’ ».
Julius Malema a créé son parti politique en 2013 après avoir été évincé de l’ANC. Il se présente désormais comme le symbole de la fronde anti-Zuma et revendique l’héritage de l’extrême gauche anti-apartheid sud-africaine.
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