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Trois experts des Nations unies déclarés persona non grata au Burundi

Burundi

Le Colombien Pablo de Greiff, le Sud-Africain Christof Heyns et l’Algérienne Maya Sahli-Fadel sont désormais indésirables au Burundi. Dans un courrier envoyé par le ministre des Affaires étrangères Alain Aime Nyamitwe, le gouvernement burundais fait part de sa décision, qui prend effet immédiatement.

Les trois experts des droits de l’Homme des Nations Unies ont accusé le gouvernement de Bujumbura d‘être responsable de “violations graves” des droits et prévenu de risques de génocide.

Un rapport rendu public par l’ONU le 20 septembre, ces derniers (auteurs du rapport) accusent Bujumbura d‘être responsable de graves violations des droits, systématiques et constantes. Ils mettent en outre en garde contre de possibles “crimes contre l’humanité” et un “grand danger de génocide”.

Ce qui a soulevé la colère des autorités de Bujumbura qui ont annoncé il y a quelques jours leur intention de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) ; une semaine après l’enquête ouverte par l’ONU sur ces violations présumées des droits humains commises dans le pays depuis avril 2015.

Le Burundi est plongé dans une grave crise depuis l’annonce de la candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, en avril 2015. S’en sont suivi des violences qui ont fait plus de 500 morts et poussé plus de 270.000 personnes à quitter le pays.

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit discuter de cette crise jeudi, et entendre notamment un rapport de son envoyé dans le pays Jamal Benomar.

Le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric a exprimé la désapprobation des Nations unies face à cette interdiction qui vise les trois experts.

Il est crucial que le Burundi et tout autre pays coopèrent totalement avec le mécanisme de protection des droits de l’homme de l’ONU, y compris en travaillant avec ceux qui le représentent“, a-t-il souligné.

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