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RDC : l'opposition radicale appelle à "un vrai dialogue inclusif"

République démocratique du Congo

Le “Rassemblement” de l’opposition congolaise s’est déclaré mardi ouvert à un “vrai dialogue inclusif” en République démocratique du Congo avec les délégués au “dialogue national” convoqué par le président congolais Joseph Kabila tout en maintenant la pression avec de nouvelles manifestations le 19 octobre.

Les axes majeurs du rassemblement tenu mardi ont porté sur la tenue d’un “vrai dialogue inclusif” en République démocratique du Congo avec les délégués au “dialogue national”.

“Vous devez rester vigilants et mobilisés tant que le vrai dialogue ne sera pas tenu à Kinshasa”, a appelé Étienne Tshisékedi, président du comité des sages du Rassemblement.

Pour la coalition majoritaire des forces d’opposition qui boude le dialogue national sous la facilitation de l’ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, le prochain “dialogue inclusif” “devra mettre autour de la table deux parties : les participants aux discussions de la cité de l’UA avec ceux du Rassemblement”, selon les résolutions lues par Delly Sessanga, rapporteur de ces assises.

“Ce rassemblement de forces politique et sociale acquises au changement réaffirme son soutien à la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies, seul cadre dans lequel le dialogue doit se tenir en vue de mettre fin à la crise politique délibérément créée par Mr. Joseph Kabila”.

Le calendrier des élections qui “fera l’objet d’un consensus entre les parties”, sera le principal sujet de discussions, selon le rapporteur qui rappelle qu’“à partir du 19 décembre toutes les institutions à mandat électif auront perdu toute légitimité”.

L’ abbé Donatien Nshole représentant le premier secrétaire général adjoint de la Commission Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), présent aux assises, a salué “la disponibilité pour des discussions dans un cadre à convenir” exprimée par l’opposition.

“Tout le monde est d’accord pour respecter la Constitution, à entendre le discours d’aujourd’hui, il n’ont pas fermé la porte au dialogue, je crois que c’est possible.”

Le Rassemblement a indiqué qu’il est “impérieux que le pouvoir réalise une détente effective”, en abandonnant notamment des poursuites judiciaires fantaisistes contre les opposants et le retour sans condition des exilés politiques.

Bien que la Constitution lui interdise de se représenter, M. Kabila au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat arrive à son terme le 20 décembre, ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.

La Commission électorale de la RDC (Céni) projette d’organiser la présidentielle fin 2018, arguant des contraintes logistiques pour justifier ce report.

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