Burkina Faso
L’ex-président burkinabè Blaise Compaoré ne sera pas poursuivi pour ‘‘haute trahison’‘ ou ‘’ attentat à la Constitution’‘, a déclaré vendredi le procureur de la Haute cour de justice.
Néanmoins, il devra toujours faire face à la justice pour la répression des journées d’insurrection d’octobre 2014 ainsi que pour la mort de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara.
« Blaise Compaoré a été mis en accusation pour haute trahison et attentant à la Constitution ; or ces deux infractions ne sont pas prévues dans le droit positif burkinabè (…) aucune loi ne dit en quoi consiste la haute trahison et l’attentat à la Constitution », a clarifié le procureur général Armand Ouedraogo pendant une conférence de presse.
#Burkina : Blaise Compaoré ne sera pas poursuivi pour « haute trahison » https://t.co/K1Kpv6deyu
— Jeune Afrique (@jeune_afrique) 30 septembre 2016
Toutefois, le juriste s’est voulu encore plus clair sur la situation. « On peut toujours poursuivre Blaise Compaoré. Si demain l’Assemblée nationale vote une loi mettant en accusation Blaise Compaoré pour détournements de deniers publics, (une des trois infractions pour lesquelles le chef de l’Etat peut être poursuivi, NDLR) nous sommes compétents et nous serons à même de le juger parce que cette infraction est prévue et punie par la loi », a conclu l’homme de loi.
Blaise Compaoré et 24 ministres de son ancien gouvernement restent inculpés pour avoir autorisé des armes contre les manifestants en 2014.
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