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Togo : insécurité au port autonome de Lomé

Togo

De nombreuses pièces sont démontées sur les voitures importées et revendues dans la rue.

Le trafic global au port autonome de Lomé a doublé passant de 8.005.000 tonnes en 2010 à 15.400.000 tonnes en 2015.

Mais la bonne santé financière de ce port en eau profonde contraste avec les plaintes répétitives pour vol qui ternissent son image.

Les parcs automobiles sont les lieux les plus touchés. Enjoliveurs, clignotants, pots de phares et radios disparaissent bien souvent sur les véhicules avant leur livraison. Parfois, les auteurs de ces vols s’attaquent à des pièces bien plus importantes.

“On l’appelle relais. Sans cet objet, le véhicule ne pourra jamais démarrer. Il est petit, le voici. Il coûte un peu cher et son prix est compris entre 60 et 70.000fr,” a indiqué Emmanuel Amouzou, mécanicien dans un parc automobile.

Ces vols sont attribués aux chauffeurs recrutés par les sociétés en charge du débarquement des véhicules. Des transitaires indélicats ainsi que certains dockers sont également indexés par les responsables des parcs.

A quelques mètres du port autonome de Lomé, les objets volés sont revendus dans la rue à vil prix. Quelques kilomètres plus loin, ici à Dékon, un vendeur d’enjoliveur d’occasion décrit sous anonymat, la provenance de ses marchandises.

“Nous les achetons au port, les réparons puis nous les étalons ici pour les revendre. J’ai au moins 300 enjoliveurs. Nous les revendons à l’unité et en paire. C’est au port que ce commerce est plus accentué,” a-t-il expliqué.

Pour lutter contre l’insécurité au port de Lomé, le gouvernement togolais a adopté en juillet 2016, un décret portant identification des usagers du port et la traçabilité des marchandises ainsi que des véhicules. La présentation des badges est désormais obligatoire pour y accéder.
Le Togo accueille le 15 octobre prochain, le sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime.

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