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Banque mondiale : Jim Yong Kim reconduit pour 5 ans

Banque mondiale : Jim Yong Kim reconduit pour 5 ans

Etats-Unis

L’Américain Jim Yong Kim, unique candidat à sa propre succession, a été unanimement reconduit à la tête de la Banque mondiale pour un second mandat de cinq ans, a indiqué mardi l’institution de développement dans un communiqué.

Un accord tacite veut qu’Américains et Européens se partagent la direction des institutions de Bretton Woods, les premiers prenant la tête de la Banque Mondiale tandis que les seconds dirigent le Fonds monétaire international.

M. Kim, 56 ans, était devenu président en juillet 2012. Son deuxième mandat commence le 1er juillet 2017.

“Quand j’ai rejoint la Banque en 2012, il y avait deux buts ambitieux à atteindre: en terminer avec l’extrême pauvreté d’ici 2030 et promouvoir une prospérité partagée”, a indiqué M. Kim dans un communiqué.

“Afin de parvenir à ces objectifs, la Banque a dû accélérer, devenir plus audacieuse et plus agile et se positionner elle-même”, a-t-il expliqué.

Citant les défis que présentent pour le développement “le changement climatique, les déplacés et les épidémies”, il a ajouté que la Banque devrait “travailler davantage avec des partenaires et continuer à trouver des moyens innovants pour lever efficacement des ressources qui se font rares pour le développement”.

L’institution vient par exemple d’annoncer qu’elle lèverait désormais des fonds privés pour financer les prêts sans intérêt qu’elle fournit aux pays les plus pauvres.

Face à M. Kim, aucun pays émergent n’a finalement pris le risque de soutenir un candidat concurrent, contrairement à ce qui s‘était passé en 2012 quand la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala avait brigué la tête de ce mastodonte du développement économique, qui réunit 189 Etats et emploie plus de 15.000 personnes.

D’origine sud-coréenne, Jim Yong Kim, un ancien médecin et président d’université, a été loué pour sa mobilisation contre le virus Ebola et sur le réchauffement climatique. Mais il a aussi affronté une grogne interne alimentée par une réorganisation vivement contestée et une controverse sur le versement de bonus à de hauts dirigeants en 2014.

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