Royaume-Uni
D’après des données que vient de publier le National Police Chiefs’ Council, un regroupement des responsables de police du Royaume-uni, ce nombre a augmenté de l’ordre de 58 %, pendant une période d’un mois après le référendum.
A Bristol par exemple, ville d’environ 450 000 habitants, au sud de l’Angleterre, le ressentiment anti-immigré semble être partciulièrement fort. Les immigrés et leurs descendants représentent à peu près 16 % de la population de cette localité.
Mohammed, immigré somalien : “l’un des premiers mots… ils étaient censés dire “bonjour, comment allez-vous”, mais ils ont dit, ‘vous n‘êtes pas les bienvenus dans ce quartier, et vous n‘êtes pas de cette communauté, allez-vous en !”
Andrew, employé de “Stand Against Racism and Inequality”, une oganisation de lutte contre le racisme: “c’est en restant dans une zone British, à prédominance blanche, que l’on est contraint de vivre les tensions. Quand ils voient ces différences, ils éprouvent de la haine, ils n’aiment pas ces personnes en raison de leurs différences. Et ce que nous faisons, c’est d’essayer de déplacer ces minorités vers des zones où il existe une certaine diversité.”
Cette poussée de haine avait été prédite par plusieurs analystes qui avaient envisagé “un racisme post-référendum”, symbolisant la colère des Britanniques contre les difficultés économiques.
S’il est vrai que certains officiels ont dénoncé ce type d’attitude, les réseaux sociaux continuent malgré cela de se faire l’écho de la multiplication des actes et paroles racistes et xénophobes.
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