Afrique du Sud
La protection des rhinocéros, éléphants et pangolins, sera au centre des préoccupations, lors de la 17e Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées (CITES).
La protection des espèces menacées d’extinction par le braconnage nourri par la forte demande de l’Asie, enjeu majeur de la 17e conférence de la CITES, la Convention internationale sur le commerce d’espèces sauvages menacées, qui s’ouvre ce samedi à Johannesburg en Afrique du Sud.
Trois espèces paient le prix fort. Tout d’abord, le rhinocéros. Trois sont tués chaque jour selon WWF pour leurs cornes, dont le kilo est estimé à 60,000 dollars.
Traqués pour l’ivoire, la population d‘éléphants a diminué de 30% entre 2007 et 2014, selon un recensement récent..
Les mesures prises jusque-là pour protéger ces deux espèces n’ont pas pu décourager les braconniers. Aujourd’hui, certains pays notamment le Zimbabwe et la Namibie militent pour la légalisation du commerce d’ivoire et de cornes de rhinocéros.
Très recherché pour sa chair, ses écailles et ses organes utilisés dans la médecine traditionnelle, le pangolin complète le podium des espèces les plus menacées. Plus d’un million d’entre eux ont été tués en l’espace d’une décennie.
Le braconnage alimente un vaste trafic mondial, évalué à 20 milliards de dollars par an. Jusqu’au 5 octobre prochain, 3500 délégués venus de 182 pays, vont devoir étudier la possibilité d’assouplir ou de durcir les restrictions commerciales concernant quelque 500 espèces de faune et de flore.
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