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Un plâtre futuriste en 3D pour soigner les fractures plus rapidement 

Un plâtre futuriste en 3D pour soigner les fractures plus rapidement 

Impression 3D et thérapie par ultrasons révolutionaires pour soigner rapidement des fractures. Léger, discret et moins cher, le nouveau traitement pour les fractures sera (expert) efficace et moins contraignant.

À première vue, on dirait une simple ossature en plastique, mais ceci pourrait bientôt remplacer les plâtres chirurgicaux.

On le sait, il n’y a pas que la douleur que l’on doit supporter quand on se casse une jambe ou un bras ! Il y a aussi l’inconfort du plâtre. On ne peut pas le mouiller sous la douche, on ne peut pas le gratter, et puis… Il est aussi très lourd !

MIKLÓS MOLNÁR, un expert hongrois en technologie de l’information explique n‘être pas vraiment l’inventeur de cet objet imprimé en 3 dimensions. Il a trouvé la manière dont les hôpitaux pourraient l’utiliser dans leurs opérations de tous les jours.

“_Un prix de design avait déjà été remporté par une structure en maillage similaire, mais jusqu’ici personne n’est arrivé à améliorer les procédés d’application. C’est là que j’ai eu la bonne idée. C’est pour ça que je ne parle pas d’invention, je dis plutôt que c’est un modèle pour lequel j’ai trouvé un procédé”.

Le médecin-chef aux urgences de l’hôpital de Budapest a été conquis par l’idée de Miklós, cela serait dit-il bien plus pratique pour les patients. Selon lui grâce à la technologie moderne imprimer les objets prendrait moins d’une heure, et ils ne devraient pas être pas hors de prix : autour de 50 ou 100 euros. Son hôpital sera ravi de les essayer.

“_Nous pourrions l’utiliser dès que nous aurons besoin d’un plâtre pour une longue période, peu importe s’il s’agit d’un accident ou d’une maladie ; quand nous avons besoin d’une attelle confortable et aérée ; quand le membre désenfle et que les os sont bien en place. Ça pourrait être utile dans tous ces cas de figure _”.

Problème : produire de tels prototypes demandent des machines de dernière génération, qui sont loin d‘être bon marché. C’est pour ça que l‘équipe cherche maintenant un investisseur. Miklos espère effectuer les premiers essais avant la fin de l’année, afin que le procédé puisse entrer dans les hôpitaux d’ici deux ans.

Ça ne vaudra toujours pas la peine de se casser le bras. Soyons prudent !