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La médiation internationale met en garde les groupes armés du Nord-Mali

Mali

La médiation internationale menace de sanctionner les groupes armés en conflit an nord Mali, après les affrontements de ces derniers.

La médiation internationale dans la crise malienne très remontée contre l’escalade de la violence au nord du pays et tape du poing sur la table. Réunie mercredi à Bamako, elle a condamné les affrontements qui ont opposé ces derniers jours à Kidal le Gatia (Groupe armé des Touareg de la tribu des Imerades et alliés) et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la rébellion, qui contrôle cette ville du nord-est du Mali. Et plus encore, elle menace de sanction ceux qui bloquent la mise en œuvre de cet accord sensé ramené la paix dans cette région malienne.

La médiation, composée de représentants de l’Algérie, de pays occidentaux, de pays voisins et d’institutions ouest-africaines, tente d’apaiser la tension entre rebelles de la CMA et membres du Gatia, groupe armé pro-gouvernemental, deux groupes armés signataires de l’accord de paix de juin 2015. Les affrontements entre les deux camps, qui s’accusent mutuellement de violation du cessez-le-feu, ont fait plusieurs morts et la tension reste encore vive sur le terrain.

Mercredi, la médiation internationale a demandé aux belligérants de cesser immédiatement les combats qui fragilisent davantage l’accord de paix. La situation inquiète beaucoup la mission de l’ONU sur place. « Ces affrontements, en plus de constituer des violations répétées des accords de cessez-le-feu, mettent en péril les progrès réalisés jusque-là dans la mise en œuvre de l’Accord de paix », a notamment déploré la Minusma dans un communiqué publié dans la nuit de mardi à mercredi.

La Mission de l’ONU a fait également part de « sa vive inquiétude face à la dégradation de la situation sécuritaire et aux allégations de violations des droits de l’Homme qui ont été rapportées », ainsi que face aux entraves à l’acheminement et la distribution de l’aide humanitaire. Le week-end dernier, par exemple, un convoi humanitaire, qui acheminait de l’aide, a été sommé un groupe armé signataire de l’accord de paix de faire demi-tour. Un acte que l’ONU a dénoncé comme étant une atteinte au droit humanitaire.

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