République démocratique du Congo
Après ‘‘la guerre’‘ des chiffres entre pouvoir et opposition, la police de Kinshasa a produit un ‘‘bilan provisoire’‘ de ‘‘trente-deux personnes tuées lundi et mardi’‘ dans les violences entre manifestants jeunes et force de l’ordre.
En #RDC, des sièges de partis politiques incendiés à #Kinshasa. La pression ne retombe pas. pic.twitter.com/meDAGPa4wY
— Le journal Afrique (@JTAtv5monde) 20 septembre 2016
« Depuis le 19 jusqu’au 20 septembre 2016, cela se chiffre désormais provisoirement à 32 tués », a déclaré à la presse le colonel Pierre-Rombaut Mwana-Mputu, porte-parole de la police nationale de la République démocratique du Congo.
Un bilan certainement contesté par l’opposition qui annonçait hier plus de 100 morts et plusieurs blessés.
>>> LIRE AUSSI : RDC : la ‘‘guerre’‘ des chiffres entre opposition et gouvernement, 17 à 50 morts
Le pays a viré dans une violence accrue pendant deux jours. Mercredi la vie a repris un cours normal dans la capitale congolaise Kinshasa après deux journées de pillages et d’affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et jeunes réclamant le départ du président Joseph Kabila.
La Constitution interdit à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais le chef de l’État ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.
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