Zimbabwe
L’hôpital central d’Harare, l’un des plus grands hôpitaux en taille et en qualité de service de la capitale zimbabwéenne a suspendu toutes ses interventions chirurgicales en raison de la pénurie de médicaments anti-douleur.
Une note de service qui date du 16 septembre 2016 a été distribuée au personnel de l’hôpital. Elle stipule que les agents devront concentrer leur efforts et les ressources sur la maternité, les cas urgents et les soins intensifs uniquement.
Sad! This situation is not new to other African countries where shortages critically affect patients. pic.twitter.com/J736xAEE2S
— Ismail Akwei (@akweiakwei) September 19, 2016
En raison des pénuries aigües de Péthidine, Morphine injectable, Métochlopramide, et des antibiotiques, il a été décidé après consultation (…) que nous suspendions toutes les chirurgies électives pour le moment, peut on lire dans la note.
Selon les autorités hospitalières, cette mesure vise à permettre à l’hôpital de se réapprovisionner.
Le directeur de l’hôpital, M. George Vera a déclaré au quotidien local Herald que son hôpital ne reçoit pas le financement nécessaire qui devrait provenir du budget national, il fonctionne alors principalement à partir des frais de soins.
Cependant, il a ajouté que son centre hospitalier s’est procuré certains médicaments anti-douleur la semaine dernière, mais seront reservés aux cas urgents uniquement.
Afin de parer à tous gaspillages, la note de service, mentionne la formation future des infirmières sur l’utilisation de l’injection de Morphine et Tramadol pour la douleur post-opératoire.
L’hôpital central de Harare est le plus ancien hôpital de référence au Zimbabwe.
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