Soudan
Les autorités de Khartoum ont menacé dimanche de fermer la frontière si Juba ne consentait pas à expulser des groupes armés qui leur sont opposés.
Le Soudan accuse notamment le Soudan du Sud de soutenir des groupes qui entretiennent l’insécurité dans le Darfour, le Nil Bleu et le Kordofan-Sud.
Lors d’une visite à Karthoum le 21 août, le nouveau vice-président sud-soudanais Taban Deng a assuré le Soudan de la volonté de Juba d’expulser ces groupes sous trois semaines, affirment les autorités soudanaises. Près d’un mois plus tard, la situation n’a semble-t-il pas évolué.
Le ministre soudanais des Affaires étrangères Kamal Ismail a menacé, non seulement de fermer la frontière, mais aussi d’arrêter l’acheminement de l’aide humanitaire.
Ce nouvel épisode de tension intervient huit mois après la décision du président Omar el-Bechir de rouvrir la frontière avec le Soudan du Sud. Les deux pays avaient à l‘époque démilitarisé leurs postes-frontières respectifs.
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