Egypte
Un tribunal égyptien a ordonné le gel des avoirs de 5 militants des droits de l’homme et de 3 organisations non-gouvernementales.
Les juges ont statué sur affaire dans laquelle les ONG avaient été accusées il y a 5 ans, de recevoir des fonds étrangers pour semer le chaos en Egypte.
« La cour a décider de leur interdire tout accès à leurs comptes et autres biens, et rejette toutes leurs demandes. Affaire renvoyée, » a lancé le juge MOHAMED AL-SHORBAGY.
La cour a également gelé les avoirs de Hossam Bahgat, fondateur et ancien dirigeant de l’initiative égyptienne pour les droits des personnes, ainsi que ceux de Gamal Eid, leader du réseau arabe d’information sur les droits de l’homme.
Les activistes ont réagi en déclarant que c’est la pire des attaques qu’ils ont subies.
« C’est ce qui était attendu en Egypte ; la vengeance politique se poursuit. Mais nous continuerons jusqu‘à ce que nous soyons totalement bannis de la défense des droits de l’homme. Nous ne baisserons pas les bras. L’Egypte est un Etat policier et ne sera démocratique que quand il y aura une vraie démocratie, » a déclaré GAMAL EID, un militant des droits de l’homme.
« Pour commencer, la base légale de cette affaire est infime, donc nous savons que c’est loin d‘être un processus purement judiciaire, il y a beaucoup de politique autour. C’est une mesure punitive qui vise à faire taire toute critique, mais ça ne marchera pas, » a ajouté HOSSAM BAHGAT, au autre militant des droits de l’homme.
Au moins 11 autres défenseurs des droits de l’homme liés à cette affaire sont interdits de quitter le territoire égyptien. Aucune charge n’a encore été retenue contre eux.
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