République démocratique du Congo
Dans un rapport intitulé , l’ONG s’insurge contre des restrictions à la liberté d’expression des opposants au président Kabila.
Harcèlement. Restriction. Violation. Amnesty International n’a pas de mots assez durs pour rendre compte de la situation qui prévaut en République démocratique du Congo alors que les acteurs politiques s’affrontent sur l’avenir politique du pays. Son récent rapport décrit un climat général d’intimidation contre les leaders d’opinion et les responsables de parti politique d’opposition.
Le rapport rend compte d’une politique de mise à l’index des mouvements de la société civile. Un point est notamment consacré aux accusations du gouvernement contre des mouvements de jeunes ouvertement engagés contre la modification de la Constitution. L’ONG se penche notamment sur le cas de deux militants et de sept sympathisants de la LUCHA lors d’une manifestation pacifique contre des tueries à Beni en décembre 2015. Pour les autorités, cette association est illégitime puisqu’elle ne s’est pas fait enregistrer. Une précaution qui n’est pas obligatoire, soutient Amnesty.
Bien que les personnes poursuivies ont été acquittés des charges de complot criminel, elles ont été reconnues coupables d’incitation à désobéir à l’autorité publique et condamnées de deux à six mois d’emprisonnement.
Plus largement, la stratégie du pouvoir est de discréditer les ONG engagés pour le respect de la Constitution. Et la mesure s‘étend également aux ONG occidentales qui ont vu quatre de leurs employés être expulsés du pays.
Le rapport d’Amnesty souligne aussi l’argument de manque de patriotisme mobilisé par le gouvernement pour rejeter les arguments de ses adversaires.
01:20
Vatican : première apparition publique du pape Léon XIV
Aller à la video
Algérie : arrestation de l'historien Mohamed El Amine Belgheith
00:53
Togo : l'opposition fustige les nouveaux pouvoirs du président
01:03
Côte d'Ivoire : l'opposition appelle au dialogue
01:14
Kenya : 4 policiers inculpés pour crimes contre l'humanité
Aller à la video
Côte d'Ivoire : première réunion de l'alliance d'opposition fin mai