Gabon
Jeunes pour l’essentiel, les manifestants ont marché dans le calme pendant près d’une heure, encadrés par les forces de l’ordre dans les rues du quartier populaire “Pont d’Akébé”, un fief de la famille Bongo.
Pour Steve Rony Mondjo, membre de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), “on marche pacifiquement (…) mais c’est devenu dangereux de soutenir Ali. Je suis obligé de cacher les gadgets (tee-shirts, bracelets…) qu’on m’a donnés pendant la campagne”.
Une initiative populaire totalement spontanée et dénuée d’un quelconque intérêt selon les organisateurs.
“Nous avons d’abord le devoir de montrer que ces allégations (de l’opposition) sont infondées et ensuite nous allons montrer qu’ailleurs il y a eu des choses pas claires du tout qui sont reprochables à nos adversaires.’‘a déclaré lors d’un point presse le secrétaire général du Parti démocratique gabonais, Faustin Boukoubi.
“Nous sommes tous en attente, nous avons les regards tournés vers la Cour constitutionnelle. Nous attendons ce qu’elle dira et en bons républicains, nous sommes tout à fait disposés à appliquer les instructions de la Cour, à mettre en œuvre les décisions de la Cour qui doit se prononcer d’ici le 23 septembre’‘, a-t-il ajouté.
Jean Ping a saisi la Cour constitutionnelle pour contester les résultats provisoires et demander un nouveau décompte des voix dans le Haut-Ogooué. Au même moment, les avocats d’Ali Bongo portaient à la connaissance de la Cour constitutionnelle leurs arguments juridiques en réponse au recours déposé par l’opposition.
Ils y ont également ajouté de nouveaux éléments accusant Jean Ping de “fraudes” dans trois autres provinces, (Ogooué-Maritime, Woleu-Ntem et Estuaire).
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