Claude Leroy condamné à 15.000 euros d'amende

Le tribunal correctionnel de Strasbourg a livré son verdict ce mardi 13 septembre dans l’affaire de “complicité pour faux et usage de faux” et “complicité d’exercice illégal de l’activité d’agent de joueur” dans laquelle était inquiété Claude Leroy, alors qu’il était le manager général du Racing de Strasbourg, entre 1998 et 2000.

L’actuel sélectionneur des Éperviers du Togo a échappé à une peine de prison de deux ans qu’avait requise le procureur. Le tribunal lui a plutôt imposé une amende de 15 000 euros “pour complicité de faux et d’usage de faux” dans le transfert d’un joueur, Per Pedersen.

Il a cependant été lavé des accusations de “complicité d’exercice illégal de l’activité d’agent de joueur”.

>>> LIRE AUSSI : Claude Leroy, sélectionneur du Togo, risque deux ans de prison

En conférence de presse ce mardi à Lomé, Claude Leroy s’est dit “soulagé” d’en finir avec cette affaire qu’il a qualifié de “piège”. “On s’est rendu compte que je m’étais fait piéger par quelqu’un de malsain. Jamais rien n’a été fait pour que je prenne une autre route que ma route. J’ai vécu dix années de souffrances durant lesquelles j’ai été pas mal abimé, tout comme ma femme, mes enfants. Derrière tout ça, il n’y avait rien de déloyal”, a-t-il déclaré au micro de RFI.

En effet, ce procès était un lourd fardeau pour cet entraîneur vedette en Afrique, alors qu’il en portait un autre : assurer la qualification quasi-improblable des Éperviers à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 au Gabon.

A la surprise générale, l’ancien entraîneur du Cameroun, du Ghana, du Sénégal, de la RDC et du Congo a assuré la qualification du Togo qui n‘était à qu‘à la troisième place du classement dans son groupe. Confortant ainsi ses fanatiques qui lui attribuent le surnom de “Sorcier blanc”.