Le processus électoral en question aux Comores

Le gouvernement, les partis politiques et la société civile se sont rencontrés autour du système des Nations unies ce weekend pour dresser le bilan des dernières élections présidentielle, et des législatives de 2015.

Les différentes parties ont évoqué certains dysfonctionnements comme le rôle de l’armée, le cadre juridique et la sécurité dans les bureaux de vote.

La question de la révision du fichier électoral est l’un des premiers chantiers sur lequel le consensus semble être fait. Le ministre de l’Intérieur Mohammed Daoud a par ailleurs indiqué que le gouvernement est disposé à adapter le cadre légal afin d’arriver à organiser des élections dont les résultats seront plus consensuels.

Les failles du système électoral comorien ont éclaté lors de la présidentielle d’avril dernier qui a vu la réélection de l’ancien putschiste Azali Assoumani à la tête du pays. Le processus pour arriver à la tenue du scrutin aura duré cinq mois. Un délai trop long de l’avis de tous les acteurs.