Angola : le gouvernement commande pour près de 500 millions d'euros de navires

Exit la crise économique ! En dépit de cette étape sombre de l‘économie angolaise provoquée par la chute des cours mondiaux du pétrole, l’Angola veut assurer sa sécurité.

Le 29 août dernier, le président Eduardo Dos Santos signait un décret dans lequel il autorisait le décaissement de 495 millions d’euros devant être consacrés à l’achat de 17 patrouilleurs militaires.

Ces navires qui ont été commandés à la société Privinvest Shipbuilding Investments LCC, propriété de l’homme d’affaires français d’origine libanaise Iskandar Safa auront pour mission “l’interception et la dissuasion, ainsi que la surveillance permanente des côtes” du pays, a précisé le décret.

Rien, cependant, dans le décret n’indique de quel type seront les navires et quand est-ce qu’ils seront livrés à la marine angolaise. L’entreprise Privinvest s’est toutefois rejouie de sa collaboration “avec l’une des économies les plus dynamiques en Afrique” et a annoncé l’installation prochaine en Angola d’un chantier naval “en vue de construire des navires de guerre et de fournir une large variété de services à la flotte angolaise”.

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Comme bon nombre de pays pétroliers africains, l’Angola subit de plein fouet la dépréciation des prix du brut à l‘échelle mondiale. Malgré une tentative de reconversion dans d’autres secteurs, notamment l’agriculture, ce pays lusophone continue d‘être très dépendant au pétrole, bien sûr, au dépend de son économie.

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Depuis le début 2015, la monnaie locale, le kwanza, a perdu 60 % face au dollar. Lundi, contre toute attente, le ministre des Finances, Armando Manuel, en poste depuis trois ans a été demis de ses fonctions sans explication officielle.