Zimbabwe
La police avait décidé d’interdire des rassemblement publics pendant deux semaines. Mais les juges ont fustigé une procédure irrégulière et une atteinte à la liberté d’expression des citoyens.
Dans un contexte où de forts soupçons d’inféodation pèsent sur le pouvoir judiciaire au Zimbabwe, la société civile salue une décision courageuse de la Haute cour. Les activistes opposés au gouvernement avaient saisi la justice pour dénoncer une mesure anti-constitutionnelle.
Le Zimbabwe est confronté à une vague de contestation ces dernières semaines présentée par des analystes comme la plus importante depuis deux décennies.
Selon la police, l’interdiction de manifester avait pour objectif d’empêcher des débordements et des violences.
Les autorités d’Harare sont confrontés à une crise économique et monétaire de grande ampleur alors que le pays peine à se relever d’une sécheresse qui a fragilisé son secteur agricole.
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