Athlétisme : la loi sur les nationalités va être reformée

Durcir la loi sur le changement de nationalité, c’est l’ambition du président de la Confédération africaine d’athlétisme.

Hamad Kalkaba Malboum a déploré la perte des talents africains au profit des pays européens, mais aussi du Qatar et du Bahreïn.

Prenant le cas de l’athlète Bahraïnie d’origine kényane Ruth Jebet, championne olympique du 3000 m steeple aux derniers JO et auteur d’un record du monde à la ligue de diamant, Hamad Kalkaba Malboum estime que la réglementation sur les changements de nationalité doit être revue.

La Fédération internationale d’athlétisme autorise un athlète à changer de nationalité au bout de trois ans. Mais la durée peut être réduite si un accord est trouvée entre les fédérations.

Vu la flexibilité des lois internationales, le phénomène du changement de nationalité est en pleine croissance, reconnaissent les autorités africaines. Pour elles, il faut encourager les gouvernements à faire plus d’efforts pour retenir les athlètes en créant des conditions adéquates à leur encadrement.