République démocratique du Congo
En République démocratique du Congo, l‘église catholique a menacé mardi de suspendre sa participation au dialogue national si jamais celui-ci se transformait en des tractations pour un “mandat déguisé” au profit du président Joseph Kabila.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) met des garde-fous à sa participation au dialogue national. Alors que ces pourparlers voulus par le président Joseph Kabila se sont ouvert le 1er septembre dernier sous l‘égide de l’Union africaine avec une infime partie de l’opposition, la société civile et la majorité présidentielle, l‘église catholique a rappelé dans un communiqué les conditions de sa participation à ce dialogue.
Le respect de la Constitution et une participation la plus large possible des “grandes familles politiques”, tels sont les exigences de la famille catholique congolaise. “La Cenco ne pourra pas maintenir sa participation à ce dialogue si le respect de ces exigences fondamentales n‘était plus assuré”, prévient-elle.
A en croire le communiqué de la Cenco, les efforts consentis pour rallier à ces négociations toutes les parties prenantes, notamment les membres de la coalition de l’opposition Rassemblement, ne devraient pas être anéantis par des tentatives de détourner la Constitution. “Si jamais ils se mettent à négocier ce qui pourrait ressembler à un mandat déguisé, nous quitterons le dialogue”, a menacé l’abbé Donatien Shole, délégué de la Cenco au “dialogue”.
Le dialogue national que préside le médiateur de l’Union africaine, l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, devrait permettre, selon la communauté internationale et le gouvernement congolais de conduire à des élections paisibles en RDC. Elections auxquelles ne peut participer le président Joseph Kabila qui termine son deuxième et dernier mandat selon la Constitution.
Le Rassemblement, coalition politique de l’opposition qui se réunit autour de l’opposant historique Etienne Tshisekedi boude ses assises, estimant que les conditions ne sont pas réunies. Il s’agit entre autres de la libération de prisonniers politiques et d’opinion et de la révocation d’Edem Kodjo, accusé d‘être à la solde du gouvernement.
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