Secteur pétrolier
Cette mauvaise performance intervient au lendemain de l’accord russo-saoudien censé faire baisser la quantité de pétrole disponible sur le marché.
Les cours mondiaux de pétrole reculent à 47 dollars le baril alors que l’annonce d’un accord entre l’Arabie Saoudite et la Russie laissait entrevoir une solution à la surabondance de l’or noir sur le marché.
De fait, les discussions entre les deux puissances pétrolières avaient poussé les prix à faire un bond de 5 % avant de concéder un recul estimé à 1,6 %.
Des contre-coups qui fondent le scepticisme des analystes sur le retour à la hausse des prix dans l’immédiat.
« Je ne crois définitivement pas que les robinets vont être fermés à court terme, confie Jasper Lawler, un analyste financier de CMC. La chance est mince d’assister à un gel de la production, mais au regard de la proximité des rencontres entre les membres de l’OPEP et la Russie d’une part, la rencontre en aparté Russie-Arabie Saoudite et puis la réunion des pays membres de l’OPEP d’autre part, il est très très difficile d’assister à un gel au cours de ce mois. Il s’agit surtout de conciliabules pour geler la production en novembre prochain ».
Une partie des producteurs de pétrole a salué l’accord russo-saoudien de lundi destiné à stabiliser les marchés pétroliers en limitant la production.
Au regard de l’agenda des principaux producteurs mondiaux, la tendance semble être à la recherche du consensus.
L’Algérie doit recevoir, courant septembre, une réunion informelle entre les pays membres de l’OPEP et les pays non-membres.
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