Gabon
L’information a été confirmée par le ministre de l’Intérieur qui assure par ailleurs que la situation est en train de revenir à la normale.
Situation toujours trouble au Gabon une semaine après la tenue de la présidentielle au terme de laquelle le président sortant Ali Bongo a été déclaré vainqueur devant l’ancien ministre Jean Ping.
Deux nouvelles personnes ont été tuées a-t-on appris dans la journée de samedi. Parmi elles, le ministre de l’Intérieur Pacome Moubelet-Boubeya a déploré la mort d’un agent de police tué par balles dans la ville d’Oyem, située dans le Nord du pays.
Il s’agit du premier membre des forces de sécurité tombé depuis le début des manifestations contre la réélection d’Ali Bongo.
M. Moubelet-Boubeya a également indiqué que les auteurs de cet assassinat ont été interpellés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour se réfugier en Guinée équatoriale.
Le second décès est celui d’un jeune manifestant à Port Gentil. Judicaël Madzou Otété a aussi a été tué par balles, mais cette fois-ci par les forces de l’ordre.
Alors que le pouvoir assure que la situation est en train de revenir progressivement à la normale, ces deux derniers décès portent à sept le bilan de la crise post-électorale au Gabon.
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