Zimbabwe
Deux semaines sans aucune autorisation de manifester à Harare. C’est l’ordre donné par la police zimbabwéenne dans un communiqué publié jeudi.
Dans son adresse, le chef de la police, Newbert Saunyama exprime son inquiétude face à d‘éventuels trouble à l’ordre public vu les moyens insuffisants dont ils disposent pour sécuriser les mouvements de contestations.
Cette période d’interdiction court du 2 au 16 septembre prochain. Une décision qui intervient alors que l’opposition avait prévu de manifester ce vendredi pour réclamer des réformes électorales en vue des élections générales de 2018. Un scrutin auquel Robert Mugabe compte se présenter.
Depuis des semaines, une fronde conduite par des groupes de la société civile et de l’opposition appellent au départ du président Robert Mugabe jugé incapable de faire face à la crise économique qui secoue ce pays d’Afrique australe depuis des années.
Un appel à la grève générale lancé mercredi par l’opposition avait été très peu suivi. Pour l’opposition, ceci s’expliquerait par l’intimidation des forces de sécurité qui étaient déployées en masse dans plusieurs villes du pays.
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