Zimbabwe
La justice zimbabwéenne a rejeté lundi la demande de libération conditionnelle de Promise Mkwananzi, 31 ans, leader du mouvement #Tajamuka, qui fait partie de la multitude de mouvements contre le président zimbawéen.
Il avait été arrêté vendredi dans la capitale en marge d’une manifestation qui demande une réforme électorale.
Lundi, le juge Tendai Mahwe a argué que de « graves accusations » pèsent sur Promise Mkwananzi et qu’il ne peut pas le libérer sous caution. L’accusé fait partie d’un groupe de 70 personnes, dont des opposants et des commerçants, qui verront leur sort être décidé mardi par la justice.
Zimbabwe: la justice refuse de libérer un leader de la gronde anti-Mugabe https://t.co/wz16JaTNwR pic.twitter.com/GCGUZnL2hw
— Afrique Télévision (@afriqtv) 29 août 2016
Selon un journaliste de l’AFP, des policiers en tenue anti-émeutes et équipés de canons à eau montaient la garde devant le tribunal d’Harare lorsqu’il étudiait le cas de Promise Mkwananzi. Par ailleurs, trois personnes qui protestaient contre l’interpellation des militants la semaine dernière ont été arrêtées, a-t-il renchéri.
Le mouvement #Tajamuka et l’opposition politique ont annoncé une manifestation pour le premier, et un rassemblement pour le second, dans la capitale pour ce vendredi.
Les contestations vont bon train depuis que, Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980 a manifesté son intention de se représenter à l‘élection présidentielle prochaine malgré son âge (92 ans) avancé. Celui-ci est, en outre, tenu pour responsable de la crise économique que traverse son pays par plusieurs de ses compatriotes.
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