Zimbabwe
La commission des droits de l’homme du Zimbabwe accuse la police d’avoir violé les droits des Zimbabwéens lors des dernières manifestations contre le président Robert Mugabe.
La commission, financée par l‘État zimbabwéen, a fondé ses accusations sur l’utilisation par la police d’une force excessive et de gaz lacrymogène pendant ses interventions.
Elle a encouragé les citoyens qui se sentent victimes de ces violences policières à déposer une plainte officielle auprès de l’organisme.
Cette annonce a été faite deux jours après la répression par la police d’une nouvelle marche des partisans de l’opposition à Harare.
L’agitation sociale s’intensifie dans le pays, avec des manifestations quasi-quotidiennes. Le tout, sur fond de chômage surélevé et d’un déficit de trésorerie qui rendent la vie difficile pour nombre de Zimbabwéens.
Le pouvoir du président Robert Mugabe est de plus en plus contesté par la population qui lui reproche d’avoir plongé le pays dans un chaos économique et politique.
Le président âgé de 92 ans, au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1980, assure toutefois, qu’il n’y aura pas de printemps arabe au Zimbabwe.
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