Bienvenue sur Africanews

Merci de choisir votre version

Regarder en direct

Infos

news

Un échange de prisonniers est à l'étude au Nigeria, entre le pouvoir et Boko Haram

Un échange de prisonniers est à l'étude au Nigeria, entre le pouvoir et Boko Haram

Nigéria

Le président nigérian Muhammadu Buhari a exprimé la volonté de son pays de libérer des dirigeants de Boko Haram en échange des filles de Chibok enlevés en 2014 et qui restent introuvables.

Au cours de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD VI) qui se tient à Nairobi, au Kenya, Muhammadu Buhari a fait savoir aux médias ce dimanche que son gouvernement est prêt à dialoguer avec les dirigeants “de bonne foi” du groupe terroriste.

“S’ils ne veulent pas nous parler directement, laissez-les choisir une organisation non-gouvernementale reconnue internationalement les convaincre qu’ils détiennent les filles et qu’ils veulent que le Nigeria libère un certain nombre de dirigeants de Boko Haram en détention dont ils ont connaissance,” a dit le porte-parole officiel du président Buhari, Garba Shehu.

Ce dernier a cependant souligné qu’ils (les islamistes) devraient le faire à travers le vrai et actuel chef du groupe et observé des mises en garde contre toutes sources d’origines douteuse, faisant référence aux divisions signalées dans Boko Haram.

Le président Buhari salue les nouvelles concernant les membres nigérians de Boko Haram qui se tournent de leur propre chef vers l’armée nigériane, de même que le raid aérien de l’armée sensé avoir blessé des dirigeants du groupe, y compris son chef Abubakar Shekau.

“Nous voulons que ces filles soient libérées et en bon état. Plus vite nous pouvons les récupérer et les remettre à leurs parents, mieux cela vaudra pour nous », a ajouté kle président Buhari.

Le groupe d’insurgés dans une vidéo récente a déclaré qu’un échange de prisonniers était la seule condition pour libérer les 219 filles de Chibok qui sont encore entre ses mains.

La pression a augmenté autour du gouvernement, sommé d’agir rapidement dans la recherche des lycéennes enlevées en 2014 après l’invasion de leurs dortoirs scolaires par Boko Haram à Chibok, pendant leur sommeil, la nuit.

Une série de manifestations avaient eu lieu en août par les militants du mouvement “Bring Back our girls”, qui exigent une réponse du gouvernement suite à la récente vidéo diffusée par le groupe terroriste. Cette vidéo mettait en scène les lycéennes enlevées.

Voir plus