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La lutte traditionnelle Nguni, une mode en Afrique du Sud

La lutte traditionnelle Nguni, une mode en Afrique du Sud

Afrique du Sud

La lutte Nguni, un art martial traditionnel africain, est remise au goût du jour en Afrique du Sud, notamment pour aider les jeunes à resister à la tentation des gangs et des drogues.

Loin des terrains de football, de criquet et de rugby, est pratiquée l’intonga, littéralement ‘‘combat de bâtons’‘ en langue xhosa. Un art martial traditionnel africain qui attire des foules.

Interdit dans plusieurs pays africains, cet art martial traditionnel est remis au goût du jour en Afrique du Sud, notamment pour aider les jeunes à resister à la tentation des gangs et des drogues.

‘‘Cette pratique fait partie de la culture africaine, nous devons en être fiers. Elle ne s’est pas éteinte, mais nous devons encourager les jeunes à s’entraîner et à devenir des athlètes professionnels.’‘ Explique Jacques Sibomana, fondateur et directeur exécutif de l’USF (Ultimate stick fighting)

La lutte Nguni, du nom du groupe d’ethnies qui la pratiquent, est née dans les villages comme un rite de passage pour les jeunes garçons. Elle se pratique à l’aide des bâtons : celui de la main droite attaque et celui de la main gauche assure la défense.

Les adversaires se relaient au cours du combat qui peut durer jusqu‘à cinq heures de temps. Les matchs durent 30 secondes, et pour marquer des points il faut porter des coups à différentes parties du corps, y compris la tête. À l’origine, la lutte Nguni célèbre l’avènement de la virilité, mais aujourd’hui les femmes apprennent aussi.

‘‘Ce sport me permet de me défendre. Si quelqu’un essaie de me boxer et que je veux reprendre le dessus, alors je peux prendre un bâton et rendre coup pour coup.’‘ déclare Thandiswa Maqaqa, une jeune adepte de la lutte Nguni.

Un sport violent au cours duquel plusieurs concurrents ont perdu la vie.

Ce qui ne décourage pas les organisateurs pour lesquels cette pratique fait partie de la culture africaine. Ces derniers aimeraient organiser une compétition avec des joueurs de tout le continent, car cet art martial existe sous différentes formes dans de nombreux pays africains.

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