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Gabon : la ''guerre'' de l'image dans la campagne présidentielle

Gabon : la ''guerre'' de l'image dans la campagne présidentielle

Gabon

Pour sa réélection à l‘élection présidentielle, le candidat Ali Bongo Ondimba, a employé les grands moyens, au grand dam de ses concurrents qui crient à l‘ « injustice ».

Selon l’AFP, chaînes de télévision, spots vidéo géants, drapeaux, tee-shirts, ou encore caravanes font partie du ‘‘menu’‘ de la campagne du fils de l’ancien président Omar Bongo.

Le géant mondial de la publicité WPP, a pris les choses en main pour une campagne sans merci contre ses adversaires.

Dans toutes les grandes artères de la capitale (Libreville) le visage du président-candidat est omniprésent. Sur certaines affiches, ils montrent, un grand sourire et son affection pour une vieille ‘‘maman émue’‘, a constaté l’AFP.

Pour l’égalité des chances et la fin des privilèges à Oyem comme ailleurs, j’ai besoin de vous ! #ChangeonsEnsemble pic.twitter.com/Igi1uRw5rR

— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) 19 août 2016

Un arsenal de moyens qui a suscité le courroux de ses adversaires. « Ali Bongo finance sa campagne avec les moyens de l‘État, même l‘éclairage public lui sert de support », s’offusque David Mbadinga, chargé de campagne de Jean Ping.

Il fustige, par ailleurs le fait qu’‘‘aucun espace n’a été réservé’‘ pour les autres candidats, car ‘‘il a tout accaparé’‘, ajoute-t-il.

Un hebdomadaire d’opposition clame que l’actuel chef de l‘État a investi la somme de « plus de 30 milliards de FCFA » (45,7 millions d’euros).

Echanges chaleureux à Mekambo autour du quotidien des Gabonaises et de leur autonomisation #EgalitédesChances pic.twitter.com/2NBGGzQM0n

— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) 18 août 2016

Accusé par ses opposants d’avoir remplacé leurs panneaux par les siens, l’entourage d’Ali Bongo dément.

« Ces panneaux appartiennent à des opérateurs privés – comme le Français JC Decaux – que nous avons contacté il y a déjà plusieurs mois. Nous les avons loués, mais tout le monde pouvait y accéder », a répondu le porte-parole d’Ali Bongo à l’AFP.

Cependant, ces derniers mois, plusieurs candidats ont dénoncé les refus de préfets ou maires de mettre à disposition des stades ou des places publiques pour tenir leurs meetings.

« Je suis obligé d’organiser mes meetings chez l’habitant », décrie Pierre Claver Maganga Moussavou, candidat du Parti social-démocrate (PSD), qui n’apprécie pas faire campagne ‘‘en voiture’‘ alors que ‘‘d’autres se pavanent en hélicoptère (Bongo) ou en jet privé (Ping).

L‘élection présidentielle dans le pays est prévue pour ce samedi 27 août. Elle connaîtra la participation de 13 candidats. Mais les accusations entre les deux principaux candidats (Ali Bongo et Jean Ping) se multiplient chaque jour.

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