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Gambie : un autre opposant meurt "en détention"

Gambie : un autre opposant meurt "en détention"

Gambie

La mort de Ebrima Solo Kurumah, membre du directoire du Parti Démocratique Uni (UDP) en Gambie incarcéré depuis le 9 mai dernier, a été annoncée par les membres de son parti. Ces derniers dénoncent des conditions de détention lamentables qui ont finalement eu raison de lui.

La mort de Ebrima Kurumah est survenue ce samedi 20 août à l’hôpital Royal Victoria Teaching Hospital de Banjul, la capitale gambienne. L’opposant, membre du Parti démocratique uni (UDP), n’aurait pas survécu à une opération chirurgicale pour un mal dont la nature n’a pas été précisée par son parti qui a fait l’annonce de son décès. Il était incarcéré à la Prison Mile Two, où il purgeait une peine de trois ans après son arrestation le 9 mai dernier à l’occasion d’une manifestation de soutien au leader et partisans de l’UDP arrêtés les 14 et 16 avril 2016.

Une nouvelle polémique pointe à l’horizon en Gambie avec la mort de cet opposant. Selon les membres du parti, Ebrima Kurumah était très malade depuis sa prison. Les conditions pitoyables auxquelles il aurait été soumis dans cet univers carcéral, auraient davantage détérioré son état. Le parti affirme par ailleurs que le détenu aurait été opéré sans le consentement préalable de sa famille.

La direction nationale du parti a de fait appelé le pouvoir gambien à “ouvrir une enquête indépendante approfondie et complète sur les circonstances entourant la mort de Kurumah.

Banjul encore moins les responsables de la prison et de l’hôpital n’ont pour l’instant fait de déclaration sur cette affaire.

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En moins de cinq mois, c’est le second partisan de l’UDP qui meurt en détention. En avril dernier, Amnesty International avait annoncé la mort en détention de Solo Sandeng, haut responsable du parti. Dans le courant du même mois, le leader du parti, Ousainou Darboe, se faisait arrêter alors qu’il participait à une marche pour réclamer des réformes politiques et protester contre le décès de Solo Sandeng. Le 20 juillet, lui et “ses camarades” – dont Ebrima Kurumah – ont été condamnés à trois ans de prison ferme pour “manifestation illégale”.

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