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Angola : des activistes récemment libérés ont donné une conférence de presse dans la capitale

Angola

Seize des dix-sept activistes angolais, libérés en juin dernier ont donné une conférence de presse mercredi à Luando la capitale, après avoir été arrêtés l’an dernier pour acte de rébellion contre le président Jose Eduardo dos Santos.

Les zeize des dix-sept activistes (des militants des droits de l’homme, un enseignant et des journalistes) ont donné une conférence de presse pour expliquer d’une part les conditions de leur arrestation et d’autre part, réitérer l’objet de leur combat.

Arrêtées en juin 2015 pour “rébellion contre le président José Eduardo dos Santos”, les détenus qui ont passé plus d’un an en prison appellent à la démission du président José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 35 ans.

L’accusation reposait essentiellement sur l’examen par les accusés, lors de leur arrestation en juin 2015, d’un ouvrage intitulé “Outils pour détruire une dictature et éviter une nouvelle dictature”. Un ouvrage de 183 pages qui dénonçait un ‘‘pouvoir abusif’‘ du président Dos Santos, et son incapacité à relever l‘économie dans cette nation riche en pétrole.

Définitivement libres

Fin mars, les activistes dont le rappeur Luaty Beirao qui possède la double nationalité portugaise et angolaise, avaient été condamnés à des peines de 2 à 8 ans de prison. (Ils avaient été reconnus coupables notamment de tentative de rébellion).

Fin juin, ils avaient été libérés et assignés à résidence par le tribunal suprême de Luanda. Une décision qui avait été saluée par plusieurs groupes de défenses des Droits de l’Homme.

Après avoir fait appel de cette condamnation, ils ont définitivement été libérés le mercredi 17 août. Seul l’un d’entre eux devra encore rester en prison pour quatre mois pour offense au tribunal au cours de son procès.

La loi “ pardonne tous les crimes passibles d’emprisonnement allant jusqu‘à 12 ans “, déclarait alors le ministre de la Justice et ministre des droits Rui Mangueiras .

Une amnistie dont bénéficieront près de 8 000 prisonniers, excluant ceux des prisonniers purgeant des peines pour ‘‘crimes violents commis intentionnellement’‘, telle que les agressions sexuelles, trafic de drogue, traite des personnes…

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