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Af. Sud/Massacre de Marikana : le gouvernement va dédommager les familles des victimes

Af. Sud/Massacre de Marikana : le gouvernement va dédommager les familles des victimes

Afrique du Sud

Près de quatre ans après le massacre, les autorités sud-africaines s’engagent à verser une compensation aux familles des victimes. Une réclamation qui avait été faite par les familles des victimes l’an dernier.

Le gouvernement sud-africain a annoncé ce jeudi qu’il versera une compensation financière aux familles des mineurs tués lors du massacre de Marikana, en 2012. Johannesburg affirme être “prêt à faire une offre pour mettre fin au litige dans les prochains mois”, une fois qu’un montant sera déterminé, indique un communiqué de la présidence.

Aux dires de la présidence, ce dédommagement concerne aussi bien proches qui ont perdu leur soutien financier mais aussi des blessés lors de la tuerie ou des personnes ayant été arrêtées abusivement.

Deux jours après la commémoration du massacre, cette décision apparaît comme un grand pas vers la victoire pour les familles des victimes ainsi que leurs avocats. En 2012, ils avaient déposé des plaintes au civil pour exiger du gouvernement sud-africain une réparation pour les 326 personnes qui dépendaient financièrement des mineurs tués.

Néanmoins, pour les avocats, la mesure devrait être appliquée dans les plus brefs délais. “Cette déclaration est la bienvenue mais cela va encore prendre plusieurs mois pour ces veuves qui n’ont rien eu pendant plusieurs années”, a réagi George Bizos, l’un des avocats des victimes.

Le massacre de Marikana, du nom d’une mine située à 140 km au nord-ouest de Johannesburg avait occasionné la mort de 34 mineurs et une dizaine d’autres blessés le 16 août 2016. Des jours auparavant, de violents affrontements entre grévistes, vigiles de la mine et policiers avaient fait dix morts.

Ces mineurs étaient entrés en grève pour réclamer le doublement de leur salaire. Dans son rapport rendu public en 2015, sur ce massacre, la commission d’enquête avait accusé les forces de l’ordre, mais disculpait les dirigeants politiques. Elle n’avait, en outre, fait cas d’aucune compensation financière.

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