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[UPDATE]RDC : un mort par balle dans la répression d'une manifestation à Beni

[UPDATE]RDC : un mort par balle dans la répression d'une manifestation à Beni

République démocratique du Congo

Des tirs de sommation et des gaz lacrymogènes pour faire réculer des manifestants dans la ville de Beni où des dizaines de civils ont été tués par des rebelles ce week-end. Selon des sources médicale, une personne a été tuée par balle dans ces manifestations qui interviennent alors que la ville clôture ce mercredi les trois jours de deuil national décrétés à l’issu du massacre.

“Amani” (paix, en swahili), c’est ce que revendiquaient les centaines de manifestants groupés ce mercredi sur la principale artère qui mène à la mairie de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo. Au troisième jour du deuil national décrété dans cette partie du pays, théâtre d’un massacre sans précédent le week-end, les populations sont sorties fustiger l’inaction du gouvernement face aux violences auxquelles elles sont exposées.

Face à elle, la police congolaise qui a fait usage de gaz lacrymogène et de tirs de sommation pour disperser les mécontents. Des ONG et une source médicale affirment qu’un manifestant a été tué par balle.

Les manifestants avaient auparavant brûlé des drapeaux du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), de même qu’une effigie du président congolais, Joseph Kabila. Au moins six manifestants ont été violemment interpelés, jetés sans ménagement dans une jeep militaire pour être conduits vers une destination inconnue, a constaté un correspondant de l’AFP.

Dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque perpétrée par des rebelles a causé la mort à 51 civils selon la société civile de Béni (42 selon le gouvernement) dans des quartiers nord de Beni, qui font frontière avec le parc de Virunga, repaire des rebelles ougandais de Forces démocratiques alliées (ADF). Une attaque de trop, selon les populations, victimes depuis 2014 d’agressions répétées de groupes armés. Le bilan de ces attentats se chiffre à plus de 650 personnes.

En visite ce mardi à Beni pour exprimer les condoléances du président congolais Joseph Kabila, le Premier ministre Augustin Matata a été hué par la foule. Elle accuse le gouvernement de n’avoir pas protégé la population contre ce danger “bien identifié” et exige par ricochet la démission du Premier ministre.

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