Angola
Jose Eduardo Dos Santos, le président angolais devrait de nouveau rempiler pour un autre mandat à la tête de son mandat, le Mouvement populaire de Libération de l’Angola (MPLA).
Ce mercredi, le parti a ouvert un congrès de quatre jours au cours duquel doit être élu le prochain président du parti. Seulement, le président Dos Santos est le seul candidat en lice pour ce poste. Une situation qui ôte tout suspense à ces élections dont l’issue est certaine, et qui fait dire à des analystes politiques que le dirigeant angolais vise une réélection à la présidentielle de 2017. “Personne ne rivalise avec Dos Santos au sein du MPLA. Ce congrès n’a rien de nouveau”, a pour sa part commenté l’analyste politique Justinho Pinto de Andrade.
Pourtant, en mars dernier, Jose Eduardo dos Santos laissait entendre qu’il quitterait la vie politique en 2018, soit un an après sa possible réélection. Pour l’heure, rien n’indique pourquoi et comment M. Dos Santos quittera le pouvoir auquel il a accédé en 1976.
Toutefois, les regards sont rivés sur un de ses fils, José Filomeno et une de ses filles, Tchizé, considérés par bon nombre d’observateurs comme ses potentiels successeurs. Ces derniers vont d’ailleurs faire leur entrée au comité central lors de ce congrès. Son autre fille, Isabel Dos Santos, récemment nommée à la tête de la Sonangol – la société pétrolière publique – et qui a longtemps été considérée comme son successeur, ne devrait pas faire partie du comité central.
La Constitution angolaise ne prévoit pas d‘élection présidentielle au suffrage universel, mais stipule que le président du parti vainqueur des législatives devient automatiquement chef de l‘État.
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