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Présidentielle au Gabon : des appels à une élection pacifique fusent à l'ouverture de la campagne

Présidentielle au Gabon : des appels à une élection pacifique fusent à l'ouverture de la campagne

Gabon

Les grandes organisations mondiales dont les Nations unies, l’Union européenne, l’OIF et autres grandes ambassades notamment celles des États-Unis et de la France ont uni leur voix pour demander aux autorités gabonaises de garantir des élections pacifiques le 27 août prochain.

“Nous appelons les autorités gabonaises, garantes de la crédibilité de cette élection, à assurer le respect de la liberté d’expression, d’association et de réunion, ainsi qu’un accès équitable aux médias publics”, ont recommandé ce vendredi dans un communiqué les grandes ambassades et organisations du monde.

Un appel à la retention alors que le Gabon vient d’ouvrir sa campagne électorale après plusieurs semaines d’invectives entre les candidats au scrutin présidentiel.

Le communiqué signé des ambassades d’Allemagne, d’Espagne, des Etats-Unis, de France, d’Italie, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, de la délégation de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), invite “les acteurs politiques” à privilégier “le dialogue et la négociation”.

Les politiques gabonais devraient par ailleurs s’abstenir de “ toute incitation à la violence, à la haine ou à la stigmatisation de certaines communautés”, ajoute la déclaration qui fait également cas d’un respect “des normes nationales et internationales en matière de libertés fondamentales et de droits de l’homme, notamment dans le domaine du maintien de l’ordre”.

C’est une démarche assez rare que viennent d’entreprendre conjointement ces ambassades et organisations mondiales. De quoi témoigner des tensions à l’approche de l‘élection présidentielle le 27 août au Gabon.

Ils sont en effet nombreux les Gabonais, de même que la communauté internationale à s’inquiéter de la tournure que pourrait prendre le scrutin. L’opposition accuse le président sortant Ali Bongo Ondimba d‘être un enfant nigérian adopté par l’ancien président Omar Bongo dans les années 1960, par conséquent inéligible pour la présidentielle. Des accusations rejetées par Ali Bongo mais qui n’ont cessé d’empoisonner l’atmosphère politique au Gabon depuis de longs mois.

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