Libye
Les forces d’appui au gouvernement d’union nationale ont repris ce mercredi le centre de commandement de l‘État islamique à Syrte, fief libyen de l’organisation djihadiste. Une énorme victoire dans la bataille, mais Daech détient encore sous son autorité certaines zones.
Le gouvernement libyen d’union nationale poursuit la reconquête des territoires libyens. Et on peut dire que cette journée de mercredi a été fructueuse. Le centre de presse des forces loyales au GNA a annoncé la reprise aux mains des djihadistes de l‘État islamique (EI) plusieurs sites. L’un d’eux, certainement le plus important, le centre de commandement de l’organisation djihadiste.
“Le Centre de (conférences de) Ouagadougou est entre nos mains”, a indiqué un communiqué du centre de presse, quelque temps après avoir récupéré le site qui servait de centre de commandement aux djihadistes de l’EI. Autres secteurs désormais aux mains des forces du GNA, l’hôpital Ibn Sina et un campus universitaire de la ville. Des affrontements qui ont fait 20 morts dans le camp des djihadistes.
Toutefois, le camp gouvernemental ne crie pas pour autant victoire. Il est conscient du fait que de nombreuses zones sont encore sous contrôle de Daech. C’est notamment le cas des “quartiers résidentiels 1, 2 et 3 ainsi qu’un complexe de villas près de la mer”. Selon le porte-parole du centre de presse, c’est seulement après avoir arraché ces zones des mains de l’EI qu’on parlera de la libération de Syrte.
Entamée le 9 juin par les forces du GNA, la reconquête de la ville de Syrte a été entravée par une farouche résistance des djihadistes, usant de snipers, de mines ou encore de voitures piégées. Mais depuis le 1er août, avec le soutien de l’aviation américaine, l’offensive des forces du GNA a connu un véritable coup d’accélérateur. Selon le centre de commandement américain en Afrique, 29 frappes ont été lancées depuis sur Syrte jusqu‘à mardi.
Une aide certes précieuse de l’armée de l’air américaine, mais qui reste “limitée dans le temps et dans les zones géographiques”, a tenu à préciser le Premier ministre du GNA Fayez al-Sarraj. Une manière de réitérer son refus de voir des troupes étrangères sur son sol, alors que la presse italienne avançait la présence de quelques dizaines de soldats des forces spéciales italiennes en Libye.
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