République démocratique du Congo
Quatorze personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans plusieurs localités de la province du Nord-Kivu en RDC, a-t-on appris de sources locales.
Les attaques ont visé des positions des forces gouvernementales et des villages.
Le capitaine Guillaume Ndjike, porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu attribue ces attaques aux Maï-Maï, des milices locales d’autodéfense, souvent constituées selon des critères ethniques, et aux rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
L’officier a confié que les quatorze personnes ont été tuées par balle et à la machette.
Le plus grand nombre de morts a été enregistré dans la localité de Kibirizi, à 85 km au nord-ouest de Goma, où sept civils ont été tués dans leur sommeil par les FDLR.
Selon le même officier plus de 150 maisons ont été incendiées, poussant les rescapés à fuir vers les localités voisines.
Ces massacres interviennent quelques heures après le départ du président Joseph Kabila, qui séjournait dans la province depuis mercredi.
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