Ethiopie
La police a violemment dispersé des centaines de manifestants dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba samedi.
La vague de contestation nationale a démarré dans les universités et s’est ensuite étendue aux agriculteurs dans les régions des contestataires.
Ce sont les deux groupes ethniques les Oromo et les Amhara qui représentent 80 % de la population qui ont appelé à ces révoltes pour protester contre l’inégalité dans la répartition des richesses du pays. Ces personnes se sentent discriminées en faveur des Tigréens qui occuperaient les postes clés dans le gouvernement.
Ces rassemblements ont été interdits par les autorités qui ont donné l’ordre aux policiers d’utiliser les moyens les plus répressifs. Deux manifestants ont été tués. Samedi encore, les autorités avaient bloqué l’accès aux réseaux sociaux, principaux moyens de communication des activistes.
Ces violentes manifestations ont démarré depuis plusieurs mois en région Oromo. Il y a quelques semaines, elles se sont étendues à la région des Amhara. Entre novembre et mars, des manifestations Oromo contre un projet d’appropriation de terres avaient fait plusieurs centaines de morts, selon des organisations de défense des droits de l’Homme.
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