Ghana
Les députés ghanéens ont procédé mardi à l’amendement d’un projet de loi permettant à la Banque centrale de financer un déficit budgétaire qui pourrait représenter jusqu’à 5 % des revenus totaux du pays en 2015.
Le parlement ghanéen a ainsi rejetté une récente injonction contraignante du FMI (Fonds Monétaire International) qui exigeait la suppression totale de ce financement. Cette instruction de l’institution internationale rentrait dans le cadre d’un plan d’aide d’1 milliard de dollars piloté par le FMI.
Dans la même lancée, le Ghana devait procéder à une réforme de sa banque centrale afin de continuer à bénéficier de la politique d’aide de l’institution de Bretton Woods.
Quelques temps après la décision du parlement ghanéen, un porte-parole du FMI a déclaré que l’organisation allait entamer une discussion avec le gouvernement pour en évaluer les conséquences.
Il convient tout de même de signaler que le vice-ministre des Finances Cassiel Ato Forson a affirmé qu’en dépit de cet alignement du pouvoir législatif ghanéen, le gouvernement n’entendait pas financer le déficit budgétaire grâce aux fonds de la Banque centrale.
Pour rappel, la loi ghanéenne fixe à 10 % le déficit que peut financer la banque centrale. Mais le FMI exige l’élimination totale de ce type de programmes pour imposer “ l’austérité “, l’équilibre économique et la croissance “ durable”.
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