Mauritanie
Seize organisations nationales et internationales dont Amnesty réclament la libération des 13 militants mauritaniens anti-esclavagistes arrêtés depuis bientôt deux mois.
Ces militants avaient été inculpés entre le 30 juin et le 9 juillet pour agression contre la force publique après une manifestation suscitée par la relocalisation des habitants d’un bidonville de la capitale Nouakchott vers d’autres parcelles offertes par l‘État.
Au cours de cette protestation violente, les autorités ont estimé qu’une dizaine de policiers avaient été pris à partie par des manifestants en colère. Selon le gouvernement, ces militants de l’initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste se sont rendus coupables de rébellion et d’attroupement armé contre les pouvoirs publics.
Pourtant, les ONG dans leur déclaration stipulent que ces leaders de l’IRA n’ont aucunement pris part à ces manifestations ; elles exigent leur libération sans condition. Pour, elles, ces militants sont des prisonniers d’opinion accusés à tort et incarcérés injustement.
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