Congo : la libération de Mokoko sollicitée avant la fête nationale (15 août)

L’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas a sollicité ce vendredi la grâce du président Denis Sassou Nguesso afin que le général Jean Marie Michel Mokoko soit relaxé de prison.

L’opposant arrivé deuxième à la récente présidentielle, a proposé la date du 15 août, marquant les festivités de l’accession à l’indépendance en République du Congo. En général, à cette date, le chef de l‘État accorde sa grâce à de nombreux détenus de droit civil. Guy-Brice Parfait Kolélas espère alors que le général Mokoko sera des sélectionnés, estimant que celui-ci “n’a pas sa place en prison”. Une requête exprimée lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi à Brazzaville.

Un choix qui selon Kolélas, permettra au “président de la République (…)” de “rassembler” les Congolais. L’opposant qui juge “déshumanisant” l’incarcération du général Mokoko, “regrette” que ce dernier soit encore incarcéré alors que “les faits qui lui sont reprochés sont très anciens”.

Le 16 juin dernier, Jean Michel Mokoko a été inculpé pour “atteinte à la sûreté intérieure de l‘État” et “détention illégale d’armes et de munitions de guerre”. Conseiller du président Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité entre 2005 et février 2016, il est mis en cause dans une vidéo datant de 2007 dans laquelle il discuterait d’un putsch contre le président Sassou avec un présumé agent du service de renseignement extérieur de la France (la DGSE), dont le visage n’est pas dévoilé dans la vidéo.

En mars dernier, le général Mokoko qui a recueilli moins de 14 % à la dernière présidentielle, affirmait qu’il s‘était fait “piéger” dans cette affaire de vidéo, mais que la question avait été “réglée en famille” avec le président Sassou Nguesso.