Mali
Le fonctionnement de nombreux tribunaux a été perturbé ce jeudi par l’application d’un mot d’ordre de grève lancé par le syndicat principal des magistrats du Mali.
Au nombre des revendications, l’augmentation de 10 % du budget du ministère de la Justice, l’octroi des primes de logement et de risque, ou encore l’augmentation de leurs salaires.
Pour faire entendre leur voix au gouvernement, les magistrats maliens ont décidé d’un arrêt de travail pendant trois jours. La grève, déclenchée un jour plus tôt par le Syndicat autonome de la magistrature (SAM), principale association professionnelle des juges au Mali, serait consécutive à l‘échec des négociations avec le gouvernement, affirme Cheick Mohamed Chérif Koné, responsable du SAM.
Une version quelque peu rectifiée par le ministre malien de la Justice, Mamadou Ismaïla Konaté, qui précise que certes les discussions avec les magistrats “n’ont pas abouti” mais que plusieurs de leurs revendications ont été satisfaites.
La grève, qui devrait prendre fin ce vendredi, a été suivie “à 100 % sur toute l‘étendue du territoire” selon M. Koné du SAM. Une tendance qui pourrait s’expliquer par le fait que 450 juges sur les 573 que compte le Mali sont des militants du syndicat.
En attendant la levée du mot d’ordre, les populations sont contraintes de s’accommoder de la population. Adama Coulibaly, un Malien en quête d’un certificat de nationalité, a expliqué ne pas avoir été en mesure de se procurer le document en raison de l’arrêt de travail. “C’est vraiment dommage pour moi. Je suis venu chercher un simple document administratif. Mais je n’ai même pas eu accès à la cour du tribunal”, a-t-il déploré.
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